Bo : le grand nettoyage

Edito d’Octobre…le mois de l’équilibre par le ressourcement

  Bo : le grand nettoyagebo octobre

Bo représente l’élagage symétrique d’un arbre.

Cette symbolique est en relation avec la recherche de l’équilibre par l’épuration de tout ce qui encombre, et la prise de conscience que les expériences du passé, ont toutes un intérêt extrêmement positif. Elles ont permis de forger votre personnalité.

L’insatisfaction est dans l’attachement aux « choses » du passé, faisant oublier la nouveauté possible et le renouvellement d’expérience tout aussi riche que les précédentes.

Il s’agit donc de savoir faire le tri parmi toutes les expériences vécues, de s’appuyer sur celle qui sont en cohérence avec notre fort intérieur, de ne pas ignorer celles qui nous ont été difficile, car nous sommes chaque jour le résultat de ces aventures.

Selon le Tao, rien n’est hasard, et tout se décide et s’oriente en fonction de l’intention que l’on porte.

L’harmonie, l’équilibre, la bonne santé et le bonheur deviennent des conséquences de notre faculté à rester souple et dynamique, physiquement et mentalement et à vivre léger sans s’encombrer, matériellement et émotionnellement.

santoka taneda

S’adapter pour vivre en harmonie avec l’environnement

Depuis 1975, deux fois par an, nous sommes contraints au « classique changement d’heure » !

Le passage à l’heure d’hiver (prévu le dimanche 27 octobre à 3h) nous apporte 1 heure de sommeil en plus en reculant l’heure du levé d’une heure…

… si l’organisme peut s’adapter suffisamment rapidement pour profiter de cette heure supplémentaire dans la nuit même où elle nous est offerte !

Sur le principe que « la plupart des gens » se lèvent entre 6h et 7h, et qu’en hiver le soleil se lève vers 8h (8h40 en Touraine le 20 décembre, jour réputé le plus court de l’année avec en moyenne 8h30 de lumière), et en été vers 6h (5h57 en Touraine le 20 juin avec près de 16h de lumière), la France a mis en place une proposition adoptée par de nombreux pays en région tempérée : le « décalage horaire » tous les 5 à 7 mois pour la régulation de la consommation de l’énergie.

Notre « décalage français » a la singularité de porter notre retard par rapport au zénith réel du soleil à 2 heures l’été et 1 heure l’hiver, suite au choix en 1945, d’ajouter 1 heure à notre fuseau de référence, le méridien de Greenwich. A midi, l’été, le soleil est à 14h, l’hiver il est à 13h.

Et si de Brest à Perpignan ou de Dunkerque à Bastia, en passant par Paris, il peut y avoir une heure d’écart sur le levé et le couché (observable entre Brest et Bastia) la durée du jour reste approximativement la même chaque jour (en moyenne 12h45 à 11h45 heures en septembre et 11h40 et 10h en octobre).

De nombreux paramètres influent sur le niveau de lumière que l’on reçoit.

–          Un paramètre modifiable quotidiennement et tout au long de la journée : la masse nuageuse qui nous permet de profiter, ou pas, du soleil (mieux vaut alors vivre à La Rochelle où le taux d’ensoleillement annuel est de 2100 heures)

–          des paramètres fixes : la latitude et l’altitude.

Préparons nous alors à sombrer dans la nuit en adaptant notre rythme sur celui de l’environnement.

Notre vie (ou organisation temporelle génétique) est calée sur des rythmes circadiens (d’une durée de 24 heures) et circannuel qui subissent l’alternance de la présence et de l’absence de la lumière.

Le cycle éveil-sommeil, la température corporelle, la production d’hormones, l’humeur, le rythme cardiaque, la vigilance, la mémoire réagissent à ces transformations permanentes du ciel.

Ces rythmes sont gouvernés par des horloges biologiques synchronisées par des signaux périodiques en relation avec l’environnement terrestre : l’alternance nuit/jour, le bruit et le silence, la chaleur et le froid etc., suivant une période moyenne de 24h.

–          Plus ces rythmes sont stables et de grande amplitude, plus ils favorisent l’acceptation de l’environnement, donc la capacité d’adaptation

–          inversement, la régularité des rythmes de vie (ou l’accommodation à une vie régulière) favorise la synchronisation et les rythmes biologiques plus stables.

Ce qu’il est important de retenir est que

–          le maintien de l’organisation temporelle de l’homme va de pair avec la préservation de la santé,

–          les synchroniseurs les plus puissants sont de nature sociale (impératifs horaires du travail, des loisirs, du repos) et  écologique (cycle lumière/obscurité, bruit/silence, chaud/froid, etc.),

–          l’équilibre du milieu intérieur est une fausse réalité. L’équilibre, c’est la capacité d’adaptation, induite par la souplesse et rapidité de réaction, qui permet au milieu intérieur de se modifier pour être en harmonie avec le milieu extérieur.

C’est dans la régularité des rythmes de vie et le respect de l’alternance des synchroniseurs que nous pour assurer notre adaptabilité aux changements aléatoires et imprévisibles de l’environnement.