Le shiatsu Santé – vision Actéa Santé

« Les notions succinctes d’embryologie permettent de comprendre la vision chinoise de la physiologie. On voit en effet qu’une pression sur un point choisi avec soin pourra être reconnu par le système neurovégétatif comme une pression constante, donc induire des réactions au niveau des organes internes. D’où l’intérêt du travail de relâchement tendino-musculaire ainsi que celui des mobilisations articulaires qui permettent de laisser passer les fluides (sang, lymphe), donc de favoriser le passage des différentes informations. Les effets du shiatsu se situent à deux niveaux. au niveau physiqueles pressions détendent la fibre musculaire, ce qui a pour effet :

  • de favoriser l’alignement vertébral (vertèbres soi-disant coincées ou déplacées),
  • de faciliter l’irrigation sanguine et la ventilation pulmonaire,
  • d’accroître la souplesse corporelle, donc d’augmenter la mobilité articulaire.
  • d’agir sur les mécanismes de sécrétion des hormones, ce qui, par exemple, permet de régulariser le fonctionnement du métabolisme qui gère la prise ou la perte de poids.

au niveau psychique, les bienfaits physiques ont une répercussion sur le mental. très souvent, à la fin d’un shiatsu, le jusha (personne massée) ressent un état de bien-être et de calme intérieur indéfinissable, une sorte de calme « tonique », une meilleure sensation au niveau de la respiration et de la vue, une plus grande facilité d’adaptation à l’environnement. il n’est pas rare que ces effets persistent plusieurs jours, et que le jusha rêve de périodes enfouies depuis longtemps dans le subconscient, ce qui tend à le libérer de situations refoulées volontairement ou non. » Extrait de Initiation au Shiastu -Santé de Hervé Eugène (ed. Actéa Santé)