Le shiatsu Santé – vision Actéa Santé

Une séance de shiatsu

« Le shiatsu n’est pas un remède miracle. Sans compléter son action par un travail en aval, il ne pourrait pas grand-chose à terme. il est d’ailleurs souhaitable de prolonger le shiatsu par une forme d’auto-shiatsu, le do-in.  L’idéal est de pratiquer le shiatsu de manière préventive : entre deux saisons, avant une période de surmenage, aux premiers symptômes de maladie. C’est ainsi qu’autrefois, en Chine, le médecin était rémunéré tant que son client était en bonne santé. Son domaine d’action est varié : – douleurs à l’estomac, mauvaise digestion, nausées ; – céphalées, migraines ; – palpitations ; dermatoses, dermatites ; – irritabilité, tristesse, nostalgie, phobies ; – énurésie, incontinence et rétention ; – prise ou perte de poids ; – stress psychique (afin de prévenir des désordres consécutifs) ; – tendinites et problèmes musculaires ; – problèmes de sommeil, etc. En bref, et pour ne pas trop allonger une liste qui n’est, bien sûr, pas exhaustive, la pratique régulière du shiatsu vise à terme à améliorer la vie d’un patient dont le mal-être est au premier chef lié au manque d’adaptation aux diverses situations rencontrées dans la vie quotidienne.  » Extrait de Initiation au Shiastu -Santé de Hervé Eugène (ed. Actéa Santé) 

Le shiatsu se pratique habillé, le plus souvent allongé, sur un futon, sur une table ou à même le sol, et dans les cas où la position allongée est inadaptée, la séance peut être pratiquée en position assise. Par des techniques spécifiques et précises de pressions rythmées sur des zones du corps, au travers desquelles circule l’énergie (le Qi révélé par la médecine chinoise au travers des méridiens de l’acupuncture), le shiatsu permet de détendre et de défatiguer, de réduire le stress et les tensions accumulées, mais aussi de renforcer les défenses naturelles de l’organisme, lui permettant ainsi de mieux faire face à l’environnement et aux agressions extérieures (climatiques, atmosphériques, environnementales. Ces pressions peuvent être exercées par les mains (doigts et paumes), les coudes ou les pieds. En prêtant une attention particulière à certains points, en fonction des tensions physiques rencontrées, le professionnel en Shiatsu, en parfaite adéquation avec le consultant, oriente son travail et l’adapte. La pratique du shiatsu n’a en aucun cas, de prétention médicale ou paramédicale. Elle apporte une aide et un accompagnement, mais ne se substitue en aucune façon à un quelconque acte ou avis médical. Aucun diagnostique médical n’est posé, mais le professionnel de shiatsu doit être capable de tenir compte du diagnostique qui a été posé par un professionnel de santé. Le code de déontologie du Syndicat Professionnel de Shiatsu (SPS http://www.syndicat-shiatsu.fr/) fait obligation à tout professionnel en shiatsu de diriger vers un médecin, toute personne se plaignant ou présentant des symptômes nécessitant son avis ou son intervention. La pratique du shiatsu permet :

    • de réduire le stress et les tensions
    • de stimuler et renforcer le système d’autodéfense de l’organisme
    • d’équilibrer le système énergétique dans  sa globalité
    • d’apporter une détente physique et psychique, contribuant ainsi à améliorer le bien-être